Les Principaux ratios prudentiels bancaires Face à la montée des risques bancaires et aux incertitudes issues de la déréglementation des marchés financiers, les autorités de tutelles françaises et internationales ont mis en place à partir de la fin des années 80 des ratios de contrôle bancaire adaptés.
Ainsi, les établissements de crédit français sont incités à renforcer leur structure de bilan afin de pouvoir faire face aux risques susceptibles de se produire. Les crises qui sont apparues au cours des années 90 (crise sectorielle dans l’immobilier, crises financières internationales, etc…) ont prouvé la justesse de cette approche. 1. Les principaux ratios prudentiels
Le ratio de solvabilité européen est traité dans une autre fiche. * Coefficient de liquidité : * disponibilités à vue ou à 1 mois / exigibilités remboursables à vue ou à 1 mois ; * doit être en permanence > 100 % ; * permet aux établissements de crédit d’être en mesure de faire face à tout moment à des retraits. * Coefficient de fonds propres et de ressources permanentes * ressources d’une durée résiduelle > 5 ans / emplois d’une durée résiduelle > 5 ans ; * doit être en permanence > 60 % ; * limite le risque de transformation des banques ; * Ratios de division des risques et de contrôle des grands risques * ensemble des risques pris sur un même bénéficiaire / fonds propres < 25 % ; * cumul des risques pris sur des mêmes bénéficiaires individuels dépassant 10 % des fonds propres < 8 fois les fonds propres ; * ils évitent une trop forte concentration des risques sur les mêmes emprunteurs 1. Les fonds propres prudentiels
Les fonds propres prudentiels considèrent deux niveaux de fonds propres : le "noyau dur" et les "fonds propres complémentaires". * Les fonds propres de base (ou noyau dur, ou tier 1) comprennent : le capital, les réserves (autres que réserves de réévaluation), les primes d’émission