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Analyse formelle sur le roman : Le Grand cahier de Agota Kristof
Dans le roman Le Grand cahier, l’auteur utilise le type de narrateur héro puisque ce sont les deux petits jumeaux tels que Klaus et Lucas qui racontent leur histoire et les péripéties qui se produisent dans leur quotidien. Et ce, tout en étant une atrocité. Tout au long du récit, ils nous font part de leur grande intelligence à l’égard de tout ce qu’ils perçoivent autour d’eux. Il y a la présence de plusieurs descriptions de lieux dans lesquels ceux-ci se trouvent, ainsi que la description des personnes qu’ils côtoient. Par exemple, ceux-ci parlent au (nous) pour créer un rapprochement entre le lecteur et les personnages. Il est donc facile de ressentir un effet de proximité. Dans le récit, c’est la vie qu’ils mènent qui est transcrit dans un cahier. Cette œuvre contemporaine ne révèle pas de richesse au niveau du vocabulaire. En opposition, celui utilisé est plutôt simple et standard, ce qui permet au lecteur de mieux comprendre le cours de l’intrigue, mais surtout de se rapprocher du quotidien. À plusieurs reprises, l’auteur fait l’usage de la langue familière lorsque la grand-mère fait appel aux enfants. Par exemple, lorsque celle-ci les appel : fils de chienne. La syntaxe n’est pas complexe, les phrases sont très courtes et les chapitres aussi. Ces aspects permettent au lecteur de saisir davantage les forces, les malheurs de la vie lors de la guerre, les sentiments, la cruauté et les inquiétudes des deux personnages principaux, qui sont tout de même capable de survivre à ces obstacles difficiles. L’utilisation de la description permet de ressentir les sensations et les mêmes sentiments que les jumeaux, puisque l’écriture est vraie et crue. L’emploi des dialogues entre les personnages met en contexte, deux nuances bien présentes dans le roman. C'est-à-dire, le monde pauvre et détruit par la guerre versus le monde matériel. D’ailleurs, c’était une des intentions de communication de l’auteur.