Analyse partielle d’un extrait du chapitre « Les cavales de Diomède »
Les travaux d’Hercule est un roman de la romancière britannique Agatha Christie, connue pour ses romans policiers traduits dans plus de sept mille langues. Cet œuvre a été publié pour la première fois dans la première moitié du 20e siècle, soit en 1939. Cet ouvrage est composé de douze nouvelles mettant en scène Hercule Poirot, le célèbre détective créé par l’auteure et qui apparait dans pas moins de trente-trois de ses œuvres. L’écrivaine s’est inspirée des douze travaux réalisés par Hercule dans la mythologie grecque. L’analyse littéraire qui suit porte sur un extrait du chapitre « Les cavales de Diomède » où le thème de l’imperfection domine. Ce thème est représenté par le général Grant et ses défauts, celui de discourir avec des paroles colorées, celui de mal traiter ses filles et celui d’être bougonneur avec tout le monde. 139
Dans l’extrait analysé, il est facile d’identifier le thème de l’imperfection. L’auteure, de nombreux romans policiers, le développe de différentes façons au fil de l’avancement du récit, en lien avec le personnage du général Grant. Tout d’abord, le fait qu’il utilise un langage coloré dans cet extrait prouve bien qu’il est le contraire de Poirot, qui lui représente la perfection. Cette métaphore « il s’excusa ensuite de la verdeur de son langage. » (p.211) sous-entends que les paroles de son discours n’étaient pas acceptables. De plus, la personnification qui suit nous indique que lors d’une forte réaction le général est porté à utiliser des grossièretés. « En silence, Hercule Poirot écouta le torrent d’insultes et de jurons que crachèrent les lèvres du vieil homme. » (p.213) Ensuite, la manière dont il parle de ses filles n’est pas réellement acceptable. Lorsqu’il utilise la litote « Elles ne sont pas trop moches… pas trop moches dans l’ensemble. » (p.211) pour décrire ses filles, cela sous-entend qu’il ne veut pas avoir à dire qu’il les trouve belles et ainsi