Dans le cadre de ma formation au sein de l'institut de formation en soins infirmiers de Digne-les-Bains, j’ai effectué mon stage de deuxième année dans un centre hospitalier de la région au sein de l’unité d’hébergement pour personnes âgées dépendantes. Ce service est situé au 2ème étage du bâtiment nord. Il dispose de 53 lits accueillant des personnes âgées présentant des pathologies inhérentes au vieillissement, y compris la Maladie d’Alzheimer ou maladie apparentée, et perte d’autonomie. Au cours de ce stage, j’ai participée à la distribution des repas en collaboration avec l’équipe-soignante. Je vais donc présenter la situation qui m’a amenée à m’interroger sur l’usage du tablier plastique à usage unique.

Il est 18h30, les deux chariots fermés contenant les plateaux repas pour chaque personne soignée du service, sont apportés par le cuisinier via l’ascenseur du service qui le relie aux cuisines. L’aide-soignante prend le chariot contenant les plateaux repas des personnes se trouvant au côté sud du service. Je la suis. A l’intérieur du chariot se trouve un côté froid pour conserver les aliments frais sans briser la chaine du froid (<3°C) et un côté chaud pour maintenir à température les plats chauds (>63°C). Ces liaisons permettent de maintenir les aliments à bonne température durant leur transport et ainsi, limiter les risques de développement de micro-organismes pathogènes. Avant d’ouvrir le chariot, les deux aides-soignantes et moi-même réalisons un lavage simple des mains. Le lavage des mains faisant parti des précautions standards d’hygiène, qui se doit d’être effectué avant chaque acte de soins. L’une d’entre elle se munie d’une solution hydro-alcoolique et décide d’en mettre sur les mains de chaque personnes soignées, du moins les personnes étant du côté sud c’est-à-dire le côté dont nous nous occupons. Pendant ce temps, l’autre aide-soignante ouvre le chariot. Pour chaque personne soignée présente dans le service, se trouve son plateau repas.