Analyse, le bicentenaire
AVANT-PROPOS ; PAGES 7 – 8
A. Début : quelle pourrait être la tentation du lecteur par rapport au roman qu’il lira ?
B. Cette tentation est-elle légitime aux yeux de l’auteur ? Comment formule-t-il son projet ?
C. Contenu : qu’apprend-on dans cet avant-propos sur ce qui va nous être raconté dans le roman ?
A. Tentation de comparer le roman et ce qui est dit à la réalité des faits, telle qu’elle est relatée ailleurs (chroniques, articles de journaux). Tentation à travers le roman de comprendre ce qui s’est passé, donc d’identifier les causes des événements décrits. Tentation de cataloguer l’auteur selon son propre point de vue : est-il du bon ou du mauvais côté ?
B. Non, ces tentations ne sont pas légitimes : Trouillot dit d’emblée que l’on a affaire à une fiction et que les vois qui vont s’exprimer dans son récit sont une multitude de points de vue subjectifs qui ne permettront pas d’établir la vérité des faits. Ce n’est pas le propos ici, de toute façon dans tout ce qui touche à l’humain, il demeure une part de mystère, d’incommunicable, d’irréductible.
C. Nous apprenons la mort de Lucien.
CHAPITRE 1
A. Que dire du style général adopté par l’écrivain ? Comment est construit le récit ? Quelle est sa forme narrative ?
B. Contenu : qu’apprend-on de l’étudiant ? (personnage principal famille, activités, univers, relations,…)
A. On découvre un personnage qui descend de la colline. C’est la seule indication sur son activité « présente ». On ne sait pas d’où il vient et où il va. Tout le reste, c’est ce qui se produit dans son esprit, occupe la conscience flot de conscience.
B. Il est à un moment de joie (soleil de décembre) déchargé des pesanteurs de la vie, notamment le retour au village natal une fois par année.
Il vit une relation difficile avec sa mère qu’il ne voit qu’une fois par an, cette mère qui se préoccupe surtout du petit frère.
Il fait des études à Port-au-Prince. Il dort avec son frère cadet qui est un être