Analyse Le message Andrée Chedid
I. Un roman sur la guerre
1. Image de la guerre "Autour, les arbres déracinés, la chaussée défoncée, les taches de sang rouillées sur le macadam, les rectangles béants et carbonisés des immeub les prouvaient clairement que les combats avaient été rudes ; et la trêve, une fois de plus, précaire." (l.7 à 10 P17)
2. Une construction particulière pour évoquer la guerre
" Il la conaît par coeur sa cité avec ses places, son fleuve, son grand port, sa corniche bordant la mer, ses quartiers résidentiels, ses maisons misérables, ses campements, ses boutiques, à présents éventrées, sa fausse spendeur de jadis, ses misères d'aujourd'hui." (l.3 à 9 P132)
II. Les traumatismes de la guerre
1. La fuite a) Le quartier vide "Personne. Il n'y a personne. La rue est vacante, le quartier entièrement déserté." (l.3 à 5 P39) b) La fuite d'Anton et Anya
" - Plus rien. Pas une âme. C'est le moment de partir. Es-tu sûr qu'on trouvera des véhicules de l'autre côté du pont ? - Tout à fait sûr... - Ou nous mèneront-ils ? - On verra bien. Ce sera provisoire. Nous nous envolerons ensuite vers un pays lointain." (l.18 à 23 P43)
2. La séparation
a) Eloignement géographique
"ce qui compte, à présent, au-delà même de sa vie, c'est d'arriver à l'endroit où Steph l'attend. À vingt minutes à pied d'ici ; devant la tête de pont, à l'angle du parapet en ciment gris." (l.18 à 21 P17)
b) La mort "Le passage se déroula calmement, sans heurt. Marie s'évada en douceur vers un substance