Pour commencer, le thème de la flatterie présenté dans « l’acte II, scène 5 » de la pièce de théâtre L’Avare prouve que l’œuvre est comédie. En premier lieu, ce sont les louanges faites par Frosine à Harpagon sur son air jeune alors qu’il a soixante ans qui dévoilent le thème de la flatterie. EN effet, dès le début de leur conversation, elle lui affirme cette fausseté et elle rajoute : « […] vous n’avez de votre vie été si jeune que vous êtes; et je vois des gens de vingt-cinq ans qui sont plus vieux que vous » (l. 8 et 9). Dans cette situation, les auditeurs savent que l’intention de Frosine est de profiter d’Harpagon en le complimentant pour obtenir ce qu’elle veut. Ainsi, le fait que ces flatteries soient complètement fausses provoque le rire prouvant du même coup que l’œuvre est une comédie. En deuxième lieu, dans la même scène, Frosine va encenser Harpagon sur sa vieillesse. Effectivement, cette dernière prétend que Marianne, une jeune femme qu’Harpagon souhaite marier, préfère les vieux aux jeunes. De ce fait, lorsqu’Harpagon, par crainte d’être trop vieux, va parler de sa toux, Frosine va lui répondre : « (votre) fluxion ne vous sied point mal, et vous avez grâce à tousser » (l. 126 et 127). Le ridicule de cette affirmation, étant donné que tousser en tant que tel n’a rien de gracieux, est cocasse et illustre que la pièce est une comédie. De plus, la contradiction entre les louanges de Frosine sur l’air jeune d’Harpagon et celles sur sa vieillesse, qui plairait soi-disant à Marianne, est également drôle. Le tout vient prouver que L’Avare est une comédie. Bref, la flatterie faite par Frosine à propos d’Harpagon montre que la pièce de théâtre L’Avare fait partie du genre comique.

En résumé, il est facile d’affirmer que L’Avare écrit par Molière est une pièce de théâtre faisant partie du genre comique puisqu’elle présente le thème de la flatterie et plusieurs procédés comiques dans « l’acte II, scène 5 ». D’ailleurs, Molière est grandement connu pour ces