D'autre part, dans le roman l'écume des jours de Boris Vian, on se retrouve dans un monde totalement absurde. En effet, comme c'est expliqué dans le paragraphe précédant, et c'est ce qui caractérise ce roman, il se déroule avec une histoire réaliste tout en étant dans un monde étrange.Premièrement, on peut parler des termes inventés ou déformés qui sont assez nombreux dans cette œuvre. On peut en citer plusieurs : Jean-Sol Partre pour Jean Paul Sartre, le doublezon qui est une monnaie inventé, la danse bougglemoi. De plus, plusieurs éléments surnaturels sont énumérés dans le romain comme : au lieu d'avoir un soleil, il y en a plusieurs, le poumon qui devient un nénuphar, la maison qui rétréci, etc. Un autre aspect de l'absurdité est la banalité ressenti lorsqu'il y a des morts. Par exemple, au début du roman, lorsque Colin patine avec son ami Chick, il voit quelqu'un mourir devant ses yeux et la seule réaction qui lui passe à l'esprit est de faire un simple signe de croix. « Puis il fit un signe de croix car le patineur venait de s'écraser contre le mur du restaurant à l'extrémité opposée de la piste, et restait collé là, comme une méduse de papier mâché écartelée par un enfant cruel » p.45 Cette banalité au niveau des morts est une caractéristique du genre absurde. On ne verrai jamais une situation semblable aujourd'hui. Cette mort serait probablement considéré comme un événement grave et cela aurait passé aux nouvelles. Dans ce cas-ci, la mort n'est qu'une chose presque normale, qu'on voit régulièrement. On peut constater aussi que le roman n'utilise pas de repère précis sur les lieux et le temps où se déroule l'action. Les lieux sont très détaillés mais on ne sait jamais on se situe dans quel pays ou quelle région.Les dialogues sont souvent vides de pertinence comme les conversations entre Nicolas et Colin qui sont presque toujours pour parler de nourriture ou de choses banales de tous les jours.