Analyse louis vuitton
Louis Vuitton est la pierre angulaire d’un conglomérat cote en bourse baptise LVMH-Moët Hennessy-Louis Vuitton dirige par le capitaine d’industrie français Bernard Arnault.
Il comprend plus de 60 marques dont les champagnes Moët &Chandon, Givenchy couture et les montres Tag Heuer, 77 000 collaborateurs à travers le monde, un réseau de plus de 2 300 magasins et affiche un chiffre d’affaire de 17, 2 milliards d'euros en 2008.
Avec 5.8 milliards d’euros, Louis Vuitton, sa société vedette, réalise presque un quart du chiffre total du groupe.
Vuitton est le Mc Do de l’industrie du luxe : leader incontesté du secteur, il affiche fièrement ses millions de ventes, possede des boutiques sur tous les sites touristiques le plus fréquentés de la planète ainsi qu’un logo reconnaissable entre tous.
A) Historique
Né avec le 19ème siècle industrieux, le fondateur Louis Vuitton adhéra à son temps par son courage et son ingéniosité. Ses successeurs tendirent un fil solide entre la tradition d’un savoir-faire ancestral et un 20ème siècle avide de luxe et d’histoire. LVMH maintient haut le flambeau avec une intelligence marketing si remarquable qu’elle constitue un cas d’école. Vuitton continue donc cette épopée grâce à une culture du changement inscrite dans ses origines. À la base de ce succès, quelques recettes au dosage subtile : Révolutionner sans détruire, cultiver une tradition sans se scléroser, casser l’image sans la galvauder, se protéger contre la contrefaçon en tablant autant sur la création offensive que sur une politique d’auto-défense tout en s’imposant dans les pays émergents, inventer du neuf en sauvegardant l’ancien, allier tradition, image de marque et audace, tels sont les paris difficiles imposés à l’univers du luxe, que ce vieil empire de la maroquinerie a toujours su relever sans jamais chuter. Une marque qui a réussi à conserver son image de