Oncologie

Lieu: Mr. S, 75 ans, hospitalisé en oncologie pour chimio thérapie dans le cadre d’un cancer de la prostate.
Situation ou activités vu ou réalisées: Mr. S est perfusé sur PAC. Depuis la veille il était fébrile avec 38 de température. Des hémocultures sur PAC et en périphérique ont donc été prescrites afin de détecter une éventuelle infection et sa localisation. J’ai réalisé les hemocs en périph sans difficultés contrairement à celle au PAC, qui était une première pour moi et pour laquelle j’appréhendais de faire des erreurs de manipulation.
Observations, étonnements: Je prépara mon chariot avec le matériel et alla dans la chambre de Mr. S. Avant de débuter mon soin, le patient et moi avons mis un masque afin de limiter la propagation des bactéries dans l’air. Je me désinfecta les mains et mis des gants. Puis j’adapta mon vacutainer au robinet proximale à l’aide de compresse stérile imbibées d’antiseptique et fis mes hémocultures. La tubulure étant remplie de sang il faut donc la rincer en injectant du sérum physiologique à l’aide d’une seringue afin d’évité la coagulation du sang dans le PAC et le boucher. Ce que j’avais omis lors de la préparation de mon chariot et de la visualisation de mon soin. L’IDE me ramena une seringue de sérum phy et je pu finir mon soin sans autres difficultés.
Difficultés et point à approfondir : Lors de l’utilisation d’un PAC il y a un grand risque infectieux, de ce fait le respect des règles d’hygiène (U.E 2.10) et des protocoles d’utilisation du PAC est d’autant plus important. Sachant cela et le fait que ce soin n’avais pas été vu en formation auparavant, amplifia mon appréhension et mon stress. Bien que j’avais connaissance du protocole, le stress m’empêcha de visualiser intégralement mon soin et provoqua l’oubli de la seringue de rinçage.
Par la suite, en réalisant se soin j’ai pu m’apercevoir qu’il était moins complexe que ce qu’il me paraissait sur le protocole. Ainsi j’ai pu prendre confiance en moi et