Analyse Pour le moment
La vie est simple et gaie
Le soleil clair tinte avec un bruit doux
Le son des cloches s'est calmé
Ce matin la lumière traverse tout
Ma tête est une rampe allumée
Et la chambre où j'habite est enfin éclairée
Un seul rayon suffit
Un seul éclat de rire
Ma joie qui secoue la maison
Retient ceux qui voudraient mourir
Par les notes de sa chanson
Je chante faux
Ah que c'est drôle
Ma bouche est ouverte à tous les vents
Lance partout des notes folles
Qui sortent je ne sais comment
Pour voler vers d'autres oreilles
Entendez je ne suis pas fou
Je ris au bas de l'escalier
Devant la porte grande ouverte
Dans le soleil éparpillé
Au mur parmi la ligne verte
Et mes bras sont tendus vers vous
C'est aujourd'hui que je vous aime
Partie 1: Montrer que l’auteur exprime son bonheur, sans révéler directement qu’il s’agit d’un bonheur amoureux
Tout d’abord, on voit que l’auteur exprime son bonheur dans ce poème. Ce bonheur semble être une joie normale, traduit par la transfiguration de ce qui entoure l’auteur et de la présence de la chanson.
Ce bonheur est mis en valeur par la transfiguration de tout dans les yeux de l’auteur. Premièrement, on remarque l’utilisation du champ lexical de la joie : « gaie », « « doux », « joie », « éclat de rire », « ris ». Le champ lexical de la joie ici renforce donc ce bonheur que l’auteur éprouve. De plus, la lumière joue on rôle important dans l’expression de la joie. On retrouve l’isotopie de la lumière : « le soleil », «la lumière traverse tout », « allumée », « éclairée », « rayon ». La lumière ici est une métaphore pour la renaissance du bonheur de l’auteur. L’auteur mentionne « le son des cloches » se calmant et l’associe avec la lumière entrant avec « un bruit doux ». Ceci pourrai faire allusion à l’aspect glorifiant et presque religieux de la lumière, soulignant la transfiguration du matin, de la chambre, et de l’humeur de l’auteur. On remarque l’utilisation de l’adverbe « enfin » dans la strophe