Analyse pratique ehpad
Un matin, je dois réaliser la toilette de Madame P. Je me rends donc dans sa chambre munie, dans le respect des habitudes de la structure (respect des règles d’hygiène et de bonnes pratiques) d’une alèse, d’une serviette, et d’un gant. Et, afin de respecter les règles d’hygiène acquises en cours, j’ai pris l’initiative d’ajouter un deuxième gant (à usage unique) soit deux gants au total.
Je frappe à la porte, j’entre, je mets la présence et je salue la patiente. Je me retrouve donc seule avec Madame P, résidente de l’établissement depuis 2005, âgée de 92 ans. Elle présente, entre autres, la pathologie d’Alzheimer. Je viens l’aider dans la réalisation de sa toilette, la stimuler en général et son autonomie tout particulièrement. Je lui annonce le soin, et lui fait part de l’objectif de ce soin qui est de la stimuler et de maintenir son confort et bien être et l’invite à se lever. Je lui propose de choisir ses vêtements en lui montrant sa garde-robe. Après avoir fait son choix, non sans difficultés, elle me remercie d’un mot sincère. Ensuite, je l’invite à me suivre dans la salle de bain. Madame P reste debout attendant que je lui indique ce qu’elle doit faire. Je l’invite à s’asseoir. Elle m’interroge sur l’intérêt de cette toilette, me dit qu’elle a froid et me fait part de son manque d’envie de faire cette fameuse toilette. Je lui explique l’importance d’un tel soin et ce en mettant l’accent sur l’intérêt d’une hygiène bien entretenue. Je lui ai aussi transmis l’intérêt d’aller dans la salle à manger propre et que le soin l’aiderait à se sentir mieux le restant de la journée. Je lui demande la température de l’eau, tout en lui parlant calmement voire doucement.
La toilette commence. Elle fait, à un rythme très lent et hésitant, son visage, ses bras... Je l’aide à faire son dos, ses jambes et ses pieds. Pour la protéger du froid qu’elle ressent je lui mets son maillot