Analyse pratique : Première injection sous-cutanée
Lieu :
L'Institut Asclépiade est un Service de Médecine Physique et de Réadaptation (MPR) où l'on trouve une capacité d’accueil d'une soixantaine de lits, un plateau de technique de rééducation, un secteur de balnéothérapie pour des hospitalisations complètes ou des hospitalisations de jour.
La situation se déroule dans la chambre de Mme T. qui se trouve dans l'aile Denis LEROY de l'Institut. C'est un établissement privé à but non lucratif se trouvant à Saint-Parres aux Tertres.

Situation ou activités vues ou réalisées :
Je suis intervenue auprès de Madame T. Liliane, 70 ans. Elle est entrée le 9 Octobre 2013 à l'Institut après une opération le 3 octobre pour une fracture trochantérienne de la hanche droite survenue après une chute le 2 octobre. Dans le cadre de la prévention de risque thromboembolique, le médecin en charge de la patiente lui a prescrit des injections d'Innohep 4500 Ul à faire tous les matins.
Lors du tour de médicaments que l'infirmière fait le matin, elle m'a proposé de regarder comment elle faisait, en m'expliquant le protocole, et qu'après je pourrais, si je le souhaitais, faire une injection sous cutanée d'Innohep. Préalablement elle m'avait demandé de me renseigner sur le produit : L'Innohep 4500 Ul a une administration sous-cutanée, c'est un anticoagulant qui vise à éviter l'obstruction des veines, ce qui peut entraîner des phlébites.
On arrive devant la chambre de la patiente dont je devais faire l'injection. On regarde la prescription pour vérifier le dosage, le nom de la patiente et sa chambre. Je procède à une friction des mains au gel hydroalcoolique. Ensuite je prends la seringue d'Innohep pour la déposer sur un plateau ainsi qu'une linguette imbibée d'alcool.
Je rentre dans la chambre de Mme T. avec mon plateau après avoir toqué. Je lui demande si je peux allumer la lumière, elle me répond que oui. Je lui demande aussi comment elle va, elle me dit que ça va mais qu'elle aurait bien