Analyse pratique professionnelle
Ce stage a eu lieu en Clinique Gériatrique, la situation concerne principalement Mme C. Mme C est une personne de 72 ans grabataire ayant eu un A.V.C ancien, entrainant une hémiplégie gauche, et souffrant d'un syndrome Parkinsonien profond. Elle a besoin d'aide pour tous les actes de la vie quotidienne. Mme C n’est pas très communicatrice, ni avec ses voisines de chambre ni avec le personnel. J’accompagne régulièrement Mme C au repas. Ce moment de l’aide au repas est important car c’est aussi un moment d’échange avec le patient. Par respect pour Mme C je n'insiste pas, j'essaye de laisser une porte ouverte afin qu'elle puisse engager un échange si elle le souhaite, et m'assure surtout que mon intervention auprès d'elle correspond bien à ces besoins et/ou à ce qu'elle souhaite.
Un midi, j'arrive dans la chambre de Mme C avec un plateau repas, je l'installe et m'installe également. Je lui présente le repas prévu et commence à l'aider à manger en fonction de ce par quoi elle souhaite commencer. Comme à son habitude Mme C échange peu, sa voisine de chambre que je connais peu car elle est arrivée la veille est à coté et a déjà son plateau. Je demande à la voisine de chambre Mme O qui nous regarde, si elle souhaite quelque chose, si elle a besoin d'une aide pour couper sa viande ou autre, celle-ci me dit bien se débrouiller mais que si besoin elle me sollicitera. Elle engage tout de suite auprès de moi une conversation avec un débit de parole important, comme si elle attendait que je l'interpelle pour ensuite me parler. Elle me pose des questions au sujet de Mme C. Elle me demande pourquoi elle est là, quelle maladie elle a, si elle comprend ce qu'on lui dit pourquoi elle fait la tête. Elle me dit avoir l'habitude de discuter avec ses voisines de chambre et qu’elle ne comprend pas pourquoi "celle-là" ne veut pas lui parler "qu'est-ce