Analyse publicité
2nd semestre 2007 1. Dites pour chacun des exemples suivants quelle est sa caractéristique (qui pourrait le faire exclure du « bon usage ») : a. La poupée à ma fille : la préposition pour marquer la possession dans le cadre du GN est en français standard de, et non pas à. b. Je me suis en allé : phrase qui n’est pas non-standard mais agrammaticale car elle transgresse une règle de la grammaire du français selon laquelle le pronom complément atone se place devant l’auxiliaire ou devant la forme conjuguée. c. Cette nouvelle s’est avérée fausse : phrase qui pose un problème d’acceptabilité en français standard à cause d’une incompatibilité entre le sens de s’avérer et celui de fausse. d. Ces fruits sont moins chers qu’ils étaient : ce qui pourrait identifier cet exemple comme non-standard serait la non-utilisation de la négation explétive ne, pourtant facultative même en français standard. e. La chose que j’ai besoin : phrase possible en français collocvial, qui n’utilise pas la forme standard du relatif, qui devrait être marqué pour le cas oblique (dont) ; ce relatif est en effet interprété comme l’objet prépositionnel de la locution avoir besoin. f. D’où que tu viens ? Ici ce qui est non-standard c’est la formation de la question, qui devrait supposer non pas que, mais est-ce que ou l’inversion du sujet. La forme de la question présente dans cette phrase est régionale-populaire (que se substitue à est-ce que). g. Rien n’est plus sûr que vous vous êtes trompés : cette phrase pose un problème de relateur ; on a un seul que pour exprimer plusieurs relations, plus précisément : 1) on aurait besoin du que qui forme la négation restrictive avec rien ; 2) la comparaison avec plus réclame que ; 3) l’expression être sûr / il est sûr se combine avec une phrase qui devrait être introduite par que ou par le fait que (rien de plus sûr que le fait que vous vous êtes trompé). De ce fait, que n’a