Analyse rimbaud aude
A. Schéma narratif / structure du texte :
5 § pour les différentes étapes du récit, encadrés par 2 octosyllabes, pouvant être mis en parallèle (même disposition).
l.1: situation finale. Les circonstances qui ont permis cet aboutissement – embrasser l’aube- sont évoquées ensuite (analepse)l.2 : situation initiale. Cherche à capter l’attention du lecteur, en annonçant par « encore »que qq chose va se passer. Cette situation initiale est liée à la mort, à l’immobilité : « Rien ne bougeait » / « morte » / « ombres ».
l.4 : élément déclencheur : « J’ai marché » = changement de temps. Le « je » se met en route, et va tout transformer.
l.6 à 13 : succession d’actions , essentiellement au passé simple, dans l’ordre chronologique : « dit »(l.7) ; « ris » (l.8) ; « s’échevela » (l.8) ; « reconnus » (l.9) ; « levai » (l.10) …
l.14 à 16 : élément reéquilibrant, qui justifie la l.1
l.17 : clé de l’interprétation = récit d’un rêve
La narration suit une progression logique, marquée par une extension de la lumière :str.2: la nuit domine. Elle résiste : cf métaphore militaire « les camps d’ombre ne quittaient pas la route du bois » str.3 : faible apparition des premières lueurs du jour : cf oxymore « blêmes éclats »
str.4 : la lumière de l’aube atteint les parties hautes du paysage : « cimes argentées »
str.5 : la lumière s’étale progressivement sur toute la plaine : « je levai un à un les voiles » + réf. au « coq »
str.6 : pleine lumière : « midi »
B. Indications spatio-temporelles
- Les indications temporelles inscrivent d’ailleurs le récit dans une chronologie, du point du jour à midi : « aube » (l.1) / « midi » (l.17).
Entre les deux, plusieurs indic. temp. : « encore » (l.2) ; « première » (l.6) ; « Alors » (l.10) = soulignent l’évolution.
Evolution spatiale : nombreuses indications de lieux qui dessinent un parcours.
Cadre initial : « palais » (l.2) ; « eau » (l.2) ; « bois » (l.3)
puis itinéraire : «