Analyse réassurance
C’est l’opération par laquelle un assureur cède une partie de ses risques à un réassureur qui en accepte la charge, dans des conditions fixées par un contrat. Pour simplifier la Réassurance est l’assurance de l’assureur.
Les origines de l’assurance nous ramènent aux premières civilisations de Mésopotamie et d'Egypte (lois relatives à l'assurance du Code d’Hammourabi à Babylone au XVIIIe siècle avant J.C.).
La Réassurance n’est apparue que bien après l’Assurance : à partir du XIVème siècle, à Venise, puis dans le reste de l’Italie, en France et au Royaume-Uni, les premières traces écrites de contrats de réassurance concernaient principalement la branche maritime.
La réassurance moderne est apparue en Allemagne à la fin du XIXème siècle des suites de la révolution industrielle, notamment avec les garanties contre le risque incendie.
Aujourd’hui, l'offre et la demande de réassurance se cantonnent aux pays occidentaux bénéficiant d’un marché déjà développé (Allemagne historiquement, Suisse, Royaume-Uni, États-Unis) et aux Bermudes pour des raisons fiscales et la couverture « Tempête, Ouragan, Cyclone » des pays limitrophes.
La réassurance est un arrangement aux termes duquel une société «le réassureur» s’engage à indemniser une société d’assurance «la cédante» contre tout ou partie du risque qu’elle a souscrit aux termes d’une ou plusieurs polices d’assurance. La réassurance ne diffère de l’assurance que par une plus grande complexité inhérente à la diversité plus importante de ses activités et à son caractère international. La réassurance permet à une cédante d’obtenir certains avantages, notamment une réduction de son engagement net sur des risques individuels et une protection contre des pertes multiples ou importantes. La réassurance permet également à une cédante d’obtenir une capacité de souscription supérieure et donc de souscrire des polices portant sur des risques plus importants et plus nombreux, ce qui ne serait