Analyse sectorielle : le pétrole
Au lendemain de la guerre israélo-arabe dite du « Kippour », l’Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole a décidé de l’embargo des livraisons de pétrole à destination de certains pays jugés favorable à l’Israël (Pays-Bas, Etats unis et Japon) et surtout, e qui était tout à fait nouveau, de fixer unilatéralement et sans discussion préalable avec les compagnie pétrolières, les prix du brut. Les cours de l’or noir ont alors connu une hausse brutale et d’une ampleur sans précédent à laquelle fut donné le nom de premier choc pétrolier. En effet en octobre 1973 à Koweït, les prix étaient augmentés de 70%, puis les pays de l’OPEP, réunis en décembre à Téhéran, ont décidé une nouvelle hausse de près de 130%. Ainsi le prix du baril de brut léger d’Arabie saoudite, qui servait de référence, a quadruplé, s’élevant de moins de 3 dollars au début d’octobre 1973 à 11.65 dollar à la fin du mois de décembre. De 1974 à 78, l’OPEP a relevé à trois reprises le prix du brut en 1975, en juillet 1977 et en décembre 1978. La révolution en Iran et l’arrêt total de la production du pétrole dans e pays à la fin du mois de décembre sont à l’origine du deuxième choc pétrolier. La baisse de l’extraction et la désorganisation des courants commerciaux ont fait apparaitre la pénurie sur le marché mondial et ont entrainé une forte augmentation des prix réels brut. Compte tenu de cette situation nouvelle, les pays de l’OPEP, réunis à Genève en juin 1979 ont décidé une nouvelle hausse, la plus importante depuis celle de 1973, qui portait le prix moyen du baril de pétrole à 21 dollars. La demande demeurant supérieure à l’offre, les cours ont continué de flamber et, à la fin de 1980, le prix moyen du baril de l’OPEP était de 36