Analyse some like it hot
Billy Wilder (1959)
C’est dans la période des années 30, lors de la prohibition, que Billy Wilder, producteur et scénariste américain de films noirs et de comédies du XX°s, implante sa comédie « Certains l’aiment chaud » (Some like it hot). Celle-ci a pour but de caricaturer les tabous de la société de cette époque. Cette comédie a été couronnée de plusieurs Oscars en 1959, tels que le meilleur acteur pour Jack Lemmon et les meilleurs décors et costumes en noir et blanc. Si Certains l’aiment chaud est devenu un classique hollywoodien qui a traversé plus de cinquante années sans prendre une ride, c’est avant tout grâce à son mode de narration et son esthétique. En effet, Billy Wilder a construit son scénario selon les recettes miracles hollywoodiennes: le sang et les rires. Billy Wilder s’est inspiré de l’idée principale du film, Fanfaren der Liebe de Kurt Hoffman (1951), où deux musiciens se déguisent en Noirs pour entrer dans un orchestre noir et en femmes pour jouer dans un orchestre féminin. Mais il précise qu’ « absolument rien d’autre ne vient de cet horrible film. » En ce qui concerne le synopsis du film, il se déroule dans la ville de Chicago où Joe et Jerry, deux musiciens fauchés, sont témoins inopinés d’un règlement de compte perpétré par la Mafia, ils se voient contraints d’intégrer un groupe de jazz féminin sous les traits de Josephine et Daphné en partance pour la Floride. Leur couverture est parfaite jusqu’à ce que Joe alias « Josephine » tombe amoureux de la chanteuse du groupe, Sugar, qu’un milliardaire s’éprenne de Jerry alias « Daphné », et qu’un parrain de la Mafia décide de les éliminer. Les trois rôles principaux, sont joué par Tony Curtis dans le rôle de Joe ou Josephine, Jack Lemmon dans le rôle de Jerry ou Daphné et Marilyn Monroe dans le rôle de Sugar.
La séquence que nous analyserons concerne la manière dont est mise en scène la métamorphose en femmes de Joe et Jerry puis la première apparition de