Analyse texte descartes
Je commencerais par annoncer que Descartes parle dans ce texte de sa troisième maxime. La troisième maxime de Descartes renvoie à la maîtrise de soi, et à l’acceptation du monde tel qu’il est. Dans la tradition stoïcienne, Descartes affirme que les pensées sont le champ de liberté et de contrôle de l’homme, contrairement au reste, qui ne dépend pas de nous. Pour éviter la frustration lorsque le monde n’est pas adéquat à nos désirs ou notre volonté, c’est à l’homme de modifier ses pensées, de convertir son regard sur le monde plutôt que le monde lui-même. | | | |
Paradoxe :
Dans le Banquet, Platon est le premier à donner une définition du désir : le désir est toujours lié à la jouissance de posséder quelque chose qui nous manque . Or, l’impossible est par défnition l’irréalisable ou l’impossédable. Et pourtant, l’homme est généralement attiré par ce qu’il ne pourra jamais atteindre comme l’immortalité.
Problème philosophique :
Désirer l’impossible n’est-ce pas prendre le risque d’être dans un perpétuel état d’insatisfaction ? Mais maîtriser ses désirs est ce possible ? Cela permet-il d’apaiser l’âme ?
Thèse de l’auteur :
Descartes affirme dans son Discours de la méthode, que pour être heureux il faut lutter contre cette attraction pour l’ impossible, il affirme la possibilité de pouvoir ne désirer que ce que nous savons obtenir par nous même.
Plan du texte :
Dans le début de l’extrait, Descartes présente sa troisième maxime : il faut s’habituer à considérer toutes choses qui ne dépendent pas de nous comme non désirables et donc à changer l’objet de ses désirs pour ne désirer plus que ce qui est possible.
Dans un deuxième temps, Descartes va montrer comment par l’usage de sa volonté toujours associée à l’entendement, la réalisation de la maxime précédente est possible et amène le contentement.
La troisième maxime de Descartes, est exposée dans un système de