Critique thématique Pantagruel
Le désir d’apprendre
Dans le livre Pantagruel de François Rabelais, un des thèmes principaux du livre est le désir d’apprendre ou la curiosité, cela exprime le fait de vouloir tout savoir, tout connaître et d’apprendre de nouvelles choses, comme nous le savons, cela est la nouvelle particularité de l’époque chez les humanistes et ainsi chez Rabelais.
Le roman nous fait découvrir Pantagruel, un géant, fils de Gargantua. Sa mère meurt à sa naissance et cela incite son père à prendre soin de lui et de l’éduquer.
Le fait que Pantagruel soit un géant est un choix astucieux de Rabelais car les géants dévorent tout, même étant encore dans leur berceau. Cela donne déjà un aperçu de la « soif » que peut avoir Pantagruel pour la suite. Dans le roman Rabelais compare sa capacité de mémoire avec des tonneaux d’huile, ce qui prouve ce lien.
« Pantagruel étudiait fort bien, […] il avait une intelligence bien galonnée, et une mémoire mesurant douze outres et tonneaux à huile d’olive de capacité » (1)
Pantagruel reçoit déjà depuis son plus jeune âge le désir d’apprendre grâce à son père qui l’envoi à l’école. Cela interprète clairement l’importance qu’accorde Rabelais pour l’étude et déjà au plus jeune âge, car à l’époque les jeunes enfants n’étudiaient quasiment pas.
« C’est ainsi que Pantagruel se développait de jour en jour et profitait à vue d’œil, ce qui réjouissait son père de son amour paternel, (…) puis il l’envoya à l’école pour apprendre et pour passer son plus jeune âge »(2)
Pantagruel est donc allé étudier à Poitiers, mais voulu par après faire un voyage dans toute la France et visiter les autres universités du pays. Cela réfère à une autre caractéristique de l’humanisme, qui est le voyage et l’envie d’étendre ses connaissances. Prenons l’exemple d’Erasme qui voyageait partout en Europe et son nom est encore utilisé aujourd’hui pour nommer le programme d’échange d’étudiants entre universités. Ainsi cela était aussi une nouveauté