En tant que novice du corpus étranger et de ses précieux écrivains, j’ai fait face à d’importantes hésitations lorsque le temps est arrivé de faire un choix sur des œuvres littéraires pour une analyse comparée et thématique. J’ai acheté aléatoirement des versions de poches de certains livres en m’appuyant sur la liste annexée au syllabus du cours. La Sonate à Kreutzer - qui faisait partie de mon amas de nouveautés – m’a charmée d’une façon inhabituelle. Léon Tolstoï réussit à créer par l’entremise de ses confessions un univers tout simplement unique où s’entremêle sur le théâtre de la vie des personnages qui tentent de répondre aux vérités existentielles de l’Homme. Mon expérience étant plutôt inspirante et mystique, j’ai conservé cet auteur pour choisir ma deuxième œuvre et j’ai sélectionné une courte histoire qui m’a encore plus captivée : Le Diable. Dans les deux œuvres, on y retrouve le rythme morcelé et fragmenté des héros face au désir - constituant la cadence tolstoïenne – tout en les unissant sans pour autant en faire des répliques l’une de l’autre. Dans les deux récits, nous faisons face à des protagonistes qui ressentent ardemment des désirs incontrôlables. Que ce soit d’un désir charnel ou rival, ils sont victimes d’une perte intense de contact avec la réalité conséquemment à ce désir obsédant. De par leurs similarités et leurs dissemblances, différents sous-thèmes peuvent être soulevés et approfondis afin de mieux expliciter ce thème principal. Suite à une explication plus précise du désir, appuyé par des preuves issues de différents ouvrages, des sous-thèmes seront définis puis à leur tour appuyés d’extraits et viendront démontrer la pertinence de leur emploi au sein des œuvres choisies.
L’une des définitions étymologiques du mot Diable désigne les mêmes symptômes que peut prendre à long terme une relation amoureuse, c’est-à-dire qui marque la surprise, le doute, l’inquiétude et la désapprobation. Tout comme les sens du mot, la lecture des