Analyse d'eleanor chicago

483 mots 2 pages
Eleanor, Chicago est une photographie prise par le photographe américain Harry Callahan en 1947. Il s’agit d’un portrait de sa femme, Eleanor, un de ses sujets favori avec sa fille Barbara. D’une part nous verrons qu’il en ressort une fermeté et un caractère très prononcés. D’autre part nous montrerons que cette femme est pleine d’une douceur féminine dans son quotidien.

De cette photographie ressort une grande fermeté de la part du mannequin. Tout d’abord dans son regard très direct et froid. Elle regarde droit dans l’objectif comme si elle cherchait à fixer son mari/photographe à travers l’objectif. On retrouve cette dureté dans le fait que ses lèvres sont pincées. Par ce simple geste elle donne au spectateur l’impression qu’elle est en colère et qu’elle se retient de parler pour ne pas laisser éclater cette colère. Ses bras noués au-dessus de sa tête peuvent faire aussi croire qu’elle se retient elle-même de cette même colère. Si elle n’est pas en colère, peut-être est-elle en pleine réflexion, perdue dans ses pensées. Ca expliquerait le regard fixe, les lèvres pincées et même sa position qui alors deviendrait plutôt décontractée. On peut s’imaginer qu’elle est allongée sur le dos et que la photo est prise de dessus. L’utilisation du noir et blanc rend son regard d’autant plus sombre.

La douceur d’Eleanor est présente dans son anatomie seule. La rondeur de son visage, de ses bras, de son cou la rend chaleureuse, maternelle. On aurait presque envie d’aller se blottir contre elle. Qu’elle soit nue (au moins le haut), sans maquillage fait qu’on la voit naturellement belle et simplement femme. On voit, discrètement, qu’elle n’a pas les aisselles épilées ce qui la cadre dans un quotidien des plus banals. Elle a été prise en photo sur le moment. Comme un cliché que ferait l’œil d’une personne qui a été attiré par quelque chose ou quelqu’un. On voit que le cadre de la photographie est totalement rempli par la personne ce qui ajoute au côté douceur, féminité,

en relation

  • Exposé jean charles de castelbajac
    863 mots | 4 pages
  • Histoire : nouveau réalisme, gérard deschamps, pilot ink et art minimal, marcel breuer, wolfson trailer house
    2783 mots | 12 pages
  • Le lièvre de Vatanen
    285 mots | 2 pages
  • HDA Marylin Monroe
    1605 mots | 7 pages
  • moi christine.f
    699 mots | 3 pages
  • Hida
    728 mots | 3 pages
  • Achever au dehors l’œuvre commencée dans le temple
    3314 mots | 14 pages
  • louis heilbronn
    402 mots | 2 pages
  • Tpe synthse personel
    1021 mots | 5 pages
  • Marilyn
    268 mots | 2 pages
  • Gandhi
    927 mots | 4 pages
  • Dossier abstention
    630 mots | 3 pages
  • Requiem
    764 mots | 4 pages
  • Photo obsession
    4912 mots | 20 pages
  • Check it out
    1550 mots | 7 pages