Analyse d'hygiène
Dès le premier jour de stage, j’ai compris ce que signifié le mot « dépendance » dont j’ai identifié trois aspects : la dépendance physique, intellectuelle et affective.
Tout d’abord, chaque résident a recours au personnel médical et paramédical pour la quasi-totalité de ses actes quotidiens, du levé jusqu’au couché.
Au cours du stage j’ai pris en charge un résident, un homme âgé de 49 ans et demeurant au foyer de vie depuis juin 2000. Il est atteint de trisomie 21, aussi appelée syndrome de Down. Cette trisomie est à l’origine d’une hypothyroïdie qui se traduit par un ralentissement général de l’organisme et peut être associée, comme dans ce cas, à une arriération mentale. Ce résident présente également différents troubles psychotiques tels que la maladie mélancolique, définit comme un état de dépression intense vécu avec un sentiment de douleur morale, et caractérisée par le ralentissement et l'inhibition des fonctions psychomotrices et psychiques.
Le degré élevé de dépendance induit par sa pathologie nécessite une prise en charge complète. Il est incapable d’effectuer seul sa toilette car ses capacités mentales ne lui permettent pas de comprendre l’utilité de ce soin de confort et de bien-être. Il est également dans l’impossibilité de s’habiller seul, de nettoyer et ranger ses vêtements, de se faire à manger.
Ensuite j’ai remarqué une dépendance intellectuelle, sa pathologie le rend incapable de travailler, de gérer seul ses biens et ses problèmes de santé. Il a besoin d’un accompagnement aux rendez-vous médicaux, mais aussi pour réaliser ses achats personnels, acheter des vêtements, des meubles, de la décoration pour sa chambre par exemple... Pour finir j’ai pu également ressentir une dépendance affective des résidents vis-à-vis du personnel paramédical. Il se crée des liens très fort entre eux. Cela s’explique par le nombre d’heures passées ensemble, le personnel paramédical est présent dans les moments les plus