Analyse d'oeuvre concerto pour 100 méttonomes
563 mots
3 pages
György Ligeti est un compositeur d'origine roumaine/hongroise né en 1923 naturalisé par la suite autrichien en 1967. Il est décédé en 2006. Même si il formé au conservatoire et que son œuvres se compose en autres de pièces «traditionnelles», elle s'affirmera ensuite de manière plus iconoclaste. L'évolution des morceaux qu'il compose reflète assez bien l'évolution des mentalités à travers le 20 ème siècle aboutissant sur l'art actuel ou l'interprétation occupe une part plus importante dans les œuvres. La pièce choisit ici, « poème symphonique pour 100 métronomes» porte un caractère plus anecdotique dans son travail mais néanmoins une portée qui, selon moi, s'étend au-delà de la musique elle même. Elle a été réalisé en 1962, peu après l'invasion de la Hongrie par l'armée russe; Ligeti qui a réussit à fuir, redécouvre alors la liberté et va s'appliquer à l'exercer dans tous les domaines de la composition. Cette œuvre est aussi influencée par l'utopie du mouvement Fluxus, voulant faire littéralement exploser les limites de la pratique artistique.
Le morceau nécessite un chef d'orchestre, et dix exécutants afin d'opérer une préparation manuelle minutieuse. Chacun des cent métronomes est placé sur la scène, remonté et ajusté sur des fréquences et des minutages différents. ils sont ensuite lancés aussi simultanément que possible. Les exécutants sortent de la salle, et le public peut rentrer. Les métronomes s'arrêtent les uns après les autres et laissent percevoir de plus en plus nettement la périodicité des battements. Au fur et à mesure, seuls les plus lents battent. La pièce se termine après que le dernier métronome a battu seul quelque temps. La pièce dure un peu moins d'une vingtaine de minutes.
Je connaissais auparavant certaines compositions de Ligeti, notamment celle utilisées par Stanley Kubrick dans Eyes wide shut ou Shining mais j'ai découvert celle-ci plutôt par hasard. Même si la première écoute m'a laissé plutôt perplexe, elle n'était pas moins