Analyse d un poe me 3M04
L’auteur de ce poème s’appelle Charles Baudelaire, grand écrivain du 19ème siècle. Le passage que je vais analyser est tiré du livre « Les Fleurs du mal ». La France est à cette époque une monarchie guidée par Napoléon III et nous sommes pendant une période de transition vers la modernité avec le mouvement romantiste qui vise la libération de l’imagination. Le poème est un sonnet, écrit en alexandrain avec des riimes embrassés et variables. Le sonnet est composé de deux quatrains et deux tercets. Des rimes sont pour la plupart suffisants. Baudelaire racontre à travers ce poème certainement le moment de sa vie lorsqu’il reçu l’héritage de son père dont il a tout dilapidé en peu de temps. Une vie de roi très tranquille au bord de la mer dans une somptueuse maison. Nous le remarquons grâce à « voluptés calmes » V9, « vague » V10 et « vastes portiques » V1. Cependant, Baudelaire ne vit pas un moment de bonheur et de plénitude. Il n’est pas totalement heureux car à la fin « l’unique soin était d’approfondir le secret douloureux » V13-14. Le décor reste malgré Les « esclaves nus » paradisiaque mais pas pour baudelaire. J’ai divisé ce poème en quatre, avec en premier les deux quatrains qui décrivent l’atmosphère dans laquelle se trouve Baudelaire avec le sens de la vision puis dans la seconde partie l’ouïe, dans la troisième partie l’odorat et dans le dernier tercet, le touché. Dans ce poème, Baudelaire n’arrive pas être heureux et se détaché de la bassesse de la société. Il est donc dans le spleen mais pas complétement. Le champ lexical s’y oppose car avec « vastes » V1, « majestueux » V3 et « mille feux » V2 nous somme plus dans un idéal de grandeur et de beauté. Il compare ce décor « aux grottes basaltiques », grottes très sombres constituées de pierre volcanique. Nous concluons qu’il voit toute cette richesse comme un taudis infâme. Le changement