Plan détaillé D'une Petite Fille Massacrée
Texte : « D'une petite fille massacrée », La Diane Française, Aragon, 1944.
Introduction :
Aragon → poète français du XX° siècle assiste aux horreurs de la guerre (envoyé sur le front en tant que psychiatre) inspiré par Breton et Freud → crée le surréalisme surréalisme = mouvement littéraire, né après 1° Guerre Mondiale refus de constructions logiques + valeurs de l'irrationnel, de l'absurde, du rêve, du désir et de la révolte écrivains → jeu du « cadavre exquis » = construire des phrases sans voir le début
Comment ce poème de l'intimité devient-il une arme de combat contre l'oppression ?
I) Un poème émouvant : le viol de l'enfance : a) L'injustice de la mort :
L'innocence et l'enfance : champ lexical de l'innocence « petite fille » (titre) ; « enfant » (v5) ; « petites mains » (v11) > montre que la petite fille n'avait aucune raison de mourir, elle n'avait rien demandé. L'auteur essaie de rappeler sa douceur pour lui rendre hommage
Présent d'énonciation « Elle est morte » (v5) + pas de ponctuation > l'auteur dit cela de manière très directe, ce qui nous fait ressentir comme un froid dans le texte, ceci crée comme une rupture, il marque la fin du vers
Hyperbole « grands yeux » (v6) > symbolise le fait qu'elle avait encore toute la vie devant elle
« avant d'avoir » (v6) > sous-entend la mort rapide et une enfance bafouée, elle n'a pas eu le temps de vivre référence onirique « rêve merveilleux » (v7) > confirme l'univers enfantin rime entre « yeux » (v6) et « merveilleux » (v7) > symbolise le monde enfantin adjectif antéposé « petites mains » (v11) > insiste sur la jeunesse métaphore « la rose » (v14) > la petite fille est comparée à une rose, ce qui représente l'enfance – la douceur, mais la fleur fini par fâner
La mort : négation « rien ne la tirera » (v7) > personne ne peut revenir en arrière, c'est définitif irrespect de la césure « Elle est morte » (v5) >