Analyse linéaire le mort joyeux
Plan :- premier quatrain : une vision douillette de la mort- deuxième quatrain : une attitude étrange envers la mort- 2 tercets final : la récompense d’un repos éternel ainsi que la critique acerbe et voilée du monde contemporainDÉVELOPPEMENTMouvement 1 : Une vision douillette de la mort (Premier quatrain)- Le poème semble commencer avec la même « allégresse » apparente que son titre à l’allure d’oxymore.- « terre grasse » → terre fertile, riche, (nous en avons la confirmation avec la présence « d’escargots »), terre nourricière= il décrit un lieu de repos assez agréable paisible en apparence,- « je veux » = 1ere personne du singulier accentuée par « moi-même » -> c’est le poète qui s’exprime, il n’y a pas d’interlocuteur ciblé explicitement, « moi-même »→ attitude de défiance envers la mort, il ne la redoute pas- « fosse profonde » → pléonasme, accumulation et accentuation du dénivelé = aucune remontée possible, enterrement définitif mais qui n’effraie pas le poète- « à …afficher plus de contenu…
» : dernier mots du poème et phrase exclamative → sentiment d’ennui absolu, de dégoût de la vie, d’inexistence, le poète en mourant se met à la même échelle que cette société qui n’a pas d’âme et qui l’a torturé=> ces deux tercets présentent la mort comme une récompense pour le poète qui peut bénéficier d’un repos éternel après avoir été torturé par la vie et la société. Ces deux tercets constituent une critique acerbe du monde contemporain