Les mille ans
Nous allons, dans le cadre du cours de religion, analyser un texte du nouveau testament. Celui sélectionné est « Les mille ans » dans l’apocalypse, chapitre 20, versets 1à6. Pour l’analyser, 2 exégètes ont été choisi ; P.Prigent L’apocalypse de st-jean pg 434-440 ; JP.Prévost L’apocalypse pg 152-161.
Ap 20, 1 : « Alors je vis un ange qui descendait du ciel. Il avait à la main la clé de l’abîme et une lourde chaine ». Le premier livre nous rappelle que depuis le chapitre 17, nous assistons au châtiment des ennemis de dieu. « Alors je vis », il fait remarquer ici que contrairement à d’habitude (ensuite je vis) cette formule ne signale aucun rapport de succession. « L’abîme », représente l’endroit où sont envoyées les puissances démoniaques. Précédemment, en 9,1 c’était un ange qui détenait la clé et qui en ouvrait la porte mais maintenant, c’est un ange de Dieu qui détient la clé et il va enchaîner puis enfermer Satan lui-même. Dans le second livre, insiste d’abord sur le titre de ce chapitre « Les mille ans », car on le répète six fois dans les sept premiers versets, et cette période reçoit précise-t-il différentes attributions : elle est d’abord vue comme une période d’enchaînement du dragon (v2) , puis celle du règne des justes (v 3-6) et enfin, comme une période au-delà de laquelle le dragon pourra être relâché de sa prison (v7). L’auteur nous incite à nous poser beaucoup de questions, telles que : Mille ans au sens proprement chronologique ? A partir de quand doit-on compter mille ans ? A partir du Christ ? Il nous offre deux possibilités : l’année de sa naissance, ou celle de sa mort sur la croix. Mais il y a beaucoup trop d’incertitudes pour assurer une telle réponse. L’auteur se penche ensuite sur « l’enchainement du dragon » (20,1-3) L’ange qui descendait du ciel joue un rôle actif dans la capture du dragon et son enchainement. La clef est synonyme de pouvoir tandis que l’abîme est réputé être le repaire des esprits impurs ainsi que celui du