ANALYSE DE PRATIQUE

Cette situation s’est déroulée lors de la quatrième semaine de mon stage. Il s’agit de Madame L. âgée de 70 ans hospitalisée pour une hystérectomie. Le jour de son entrée, elle est accompagnée de sa fille, son fils et son mari. Madame L. mesure 1m70 pour 88 kilos, elle a des cheveux gris, sans aucun appareillage, ni de lentille. Elle marche lentement sans canne. La sage femme de service ce jour me demande de faire l’admission. Je rentre dans la chambre, je me présente et la met en confiance. Je commence le recueil de données, sa fille répond à la place. Je remplis le dossier de soin et vérifie ses consultations d’anesthésie et chirurgicale. J’explique à la patiente les différentes étapes de son séjour.
Le lendemain après l’intervention je repars la voir dans sa chambre ou elle est toute seule pour prendre des informations sur son séjour. Je me mets à lui parler, elle ne me répond pas et détourne le regard. Il y a eu un moment de silence et je me remets à lui parler un peu plus fort. Ensuite elle débute la conversation avec moi. Elle me dit qu’elle n’entend pas bien et que si je devais lui parler il fallait que je lui parle très fort. Nous avons pu conversé longtemps car elle était contente de pouvoir partager ces moments avec quelqu’un. Elle était rassurée car enfin elle pouvait parler car dans ce service elle ne comprenait pas toujours ce qu’on lui disait. Après je suis allée voir l’équipe pour leur demandé de parler fort à madame L. car elle n’entend pas bien.
J’ai choisi cette situation pour tirer une leçon de l’accueil lors de mon recueil de données. Je n’avais pas pris le temps d’écouter ma patiente, de voir si elle entendait tout ce que je faisais. Si elle savait ce que je faisais. Je tenterai dans le futur d’adopter une attitude plus professionnelle. De parler directement au patient s’ils en sont capables et non par des intermédiaires. J’ai décidé de mettre en avant la communication dans tout son contexte dans un soin. Elle