Analyse

352 mots 2 pages
Analyse

Tout au long du XIXe siècle, la France a connu une nouvelle classe sociale : la bourgeoisie. Émergeante du libéralisme anglais, ce groupe de gens est formé de marchands, de scientifiques, de politiciens et d’artistes. Parmi eux, se trouve Charles Baudelaire. Avec ses multiples recueils de textes, tels Les fleurs du Mal et Le spleen de Paris, Baudelaire est considéré comme le père d’un nouveau mouvement : Le symbolisme. Dans le poème « L’Ennemi », nous retrouvons plusieurs caractéristiques symbolistes. L’usage des symboles avec des correspondances et l’exploration des sensations en sont de bons exemples.
Premièrement, il est juste de dire que Charles Baudelaire est un des premiers à perfectionner l’art du symbolisme littéraire. Dans le poème « L’Ennemi » du recueil Les fleurs du Mal, l’auteur utilise souvent les correspondances verticales pour exprimer ses idées. Ceci consiste à représenter un concept ou une idée abstraite à l’aide d’objets concrets. Le premier vers, « Ma jeunesse ne fut qu’un ténébreux orage », est un parfait exemple de correspondance verticale. L’orage, étant le symbole, représente la jeunesse, le passé, le vécu. Cette métaphore signifie que les jeunes années du protagoniste ont étés sombres et ravageuses. Elles ont laissé leurs traces, ce qu’il l’affecte tous les jours. Un autre exemple de correspondance verticale serait celui au cinquième vers : « Voilà que j’ai touché l’automne de mes idées ». Dans ce vers-ci, Baudelaire a voulu représenter la vieillesse, la fin du cycle de la vie, avec l’automne, période où toute végétation fane et meurt. Le protagoniste est à une étape de sa vie où il voit tout son monde s’écraser autour de lui, tel une feuille qui survie au tempérament, contrairement aux autres feuilles de l’arbre. Il regarde derrière lui et devient nostalgique. C’est le Spleen. La correspondance verticale est l’une des principales caractéristiques qu’utilise Charles Baudelaire pour exprimer sont côté symbolique.
En conclusion,

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