Myronenko Anastassia
Groupe 56-14
Analyse d’un extrait «L’Amant» écrit par Marguerute Duras

Le texte que j’ai l’intention d’analyser porte le titre «L'Amant», écrit par la cinéaste et écrivaine du XXème siècle, Marguerite Duras. Elle rencontre un énorme succès avec ce roman autobiographique, publié en 1984.
Née à Saigon, en Indochine française, et morte à Paris, Marguerite Duras de son vrai nom Marguerite Donnadieu est classée par certains et contre sa volonté, dans la catégorie des «nouveaux romanciers». Dramaturge, scénariste, réalisatrice et romancière, Duras s'est également engagée dans la résistance durant la Seconde Guerre mondiale. Souvent contestée, la romancière se fait connaitre du public en 1950 avec son roman «Un barrage courre le Pacifique», que suivra une œuvre prolifique et fortement inspirée par sa vie intense. Ce n'est cependant qu'avec «L'Amant», qu'elle sera véritablement reconnue par la critique et la public. Son écriture se distingue par sa modernité et sa rupture avec les conventions.
Publié en 1984, « L'Amant » raconte l'histoire d'une adolescente française vivant en Indochine et sa rencontre avec un jeune héritier Chinois qui déterminera le reste de sa vie. Ce roman a un succés fou: il été tiré à prés de trois millions d'exemplaires et traduit dans plus de quarante langues. Il valut à son auteur le prix Goncourt la même année.

L’extrait est consacré aux souvenirs de la narratrice qui raconte l’histoire de sa jeunesse, qui s’est déroulée cinquante ans auparavant. Dans les années trente, âgée de quinze ans et demi, elle vit en Indochine française avec sa mère et ses deux frère. Ils sont venus y habiter en 1932. Son père est mort lorsqu’elle était encore jeune. À l’époque, elle est inscrite au lycée français et est en pension avec beaucoup de métisses à l’État de Saigon. À la fin des vacances scolaires, la jeune fille traverse un bras du Mékong, un fleuve, pour se rendre de Sadec à Saigon, dans sa pension.
Dans L’Amant, l’auteure a