Andr Gorz
André Gorz
André Gorz est né le 9 février 1923 à Vienne, mort le 22 septembre 2007 à Vosnon (France), est un philosophe et journaliste français. Il est l'auteur d'une pensée qui oscille entre philosophie, théorie politique et critique sociale. Il développe une philosophie proche de l’existentialisme de Jean-Paul Sartre puis qui se rapproche de la simplicité volontaire et de la philosophie de Marx.
André Gorz a plusieurs points communs avec l’idée qu’Épicure se fait du bonheur. Selon Épicure, dans la lettre à Ménécée, il écrit « Nous considérons l’autarcie comme un grand bien […] si nous ne disposons pas éventuellement de beaucoup, nous nous contentions de peu, fermement convaincus que ceux-là jouissent le plus de l’Abondance qui ont le moins besoin d’elle » (début paragraphe 7). André Gorz a au cœur de sa réflexion la question de l’autonomie de l’individu. L’homme doit s’émanciper de toute institution de toute structure et de toute autorité pour se sentir bien. De plus, André Gorz écrit qu’un homme est considéré comme miséreux s’il n’est pas capable de satisfaire à ses besoins primaires : manger, boire, avoir une bonne hygiène, avoir un toit, se vêtir. Si ces besoins sont rempli alors à ce point par tout le monde alors il n’y a « pas plus qu’il n’y a de pauvre quand il n’y a pas de riches, pas plus il ne peut y avoir de riches s’il n’y a pas de pauvre » (écologie et politique p.37-38). Cela permet de comprendre que même étant riche, on ne peut pas nécessairement être heureux. Ces propos de Gorz présentent bien l’idée de modèle imaginé par Épicure pour pouvoir atteindre Ataraxie comme dans la citation suivante de la lettre à Ménécée : « prendre l’habitude de régimes simples et peu couteux contribue donc à améliorer la santé et rend l’homme apte à affronter les nécessités de la vie » (fin paragraphe 7). Bref, André Gorz développe une idée qu’on peut se contenter de peu et être autonome, on peut arriver à un bonheur qui selon moi