Andromaque racine
I. UN PEU D’HISTOIRE
Il est naît en 1639, issu d’une famille de bourgeois. Ses parents meurent et il devient très vite orphelin. Il est élevé parmi les solitaires de Port Royal et subit l’influence des jansénistes.
Il fait la connaissance de La Fontaine. Il fait ses débuts au théâtre, en compagnie de Molière avec La thébaïde ou les frères ennemis. Puis, il se brouille avec Molière et porte la pièce à la troupe rivale. Nicole, un janséniste s’en prend alors au « poète de théâtre » dans ses Lettres sur l’hérésie imaginaire. Il les traite d’empoisonneur. Racine riposte en se moquant des jansénistes.
Sa carrière décolle en 1667 avec Andromaque, crée par la comédienne Thérèse Du Parc. Celle-ci meurt en 1668 dans des circonstances assez mystérieuses. Certains accusent Racine. Des rumeurs circulent : Racine aurait épousé cette dame en secret.
Britannicus est un échec ; mais en 1670, il sort victorieux de la compétition qui l’oppose à Corneille avec sa tragédie Bérénice. Racine compte de nombreux ennemis mais dispose du soutien du Roi et de sa maîtresse, Mme de Montespan. Il peut aussi compter sur ses amis Boileau, et La Fontaine.
Sa gloire s’accroît EN 1672 avec Bajazet, son œuvre la plus sombre et la plus pessimiste.
En 1677, Iphigénie s’inscrit dans le tradition de la tragi-comédie. Derrière l’intrigue amoureuse se dessine avant tout une intrigue politique. Retour à l’inspiration antique, voire mythique.
En 1677, Phèdre est un échec. Racine revient alors à Port Royal où il renoue des liens avec les jansénistes. Il est nommé Historiographe du roi, statut prestigieux et renonce ainsi au théâtre (Boileau aussi). Une belle carrière attend Racine : Il devient gentilhomme en 1690, directeur de l’académie française et compose 2 pièces de théâtre : Athalie et Esther à l’usage des demoiselles de St Cyr. D’inspiration biblique, ces œuvres rend hommage à Mme de Maintenon, femme de Louis XIV.
En 1699, il meurt et, dans son