19 / O2 / 1826 : Naissance d'André Berton à Tinchebray ( Orne). Enfant d'une famille modeste, catholique pratiquante, il commence sa scolarité dans une école privée. Il passe son enfance à Saint- Brieuc chez ses grands-parents. 1900 : ses parents s'installent dans la région parisienne, Breton est alors scolarisé à Pantin ; il poursuivra ses études au collège Chaptal. Élève doué mais qui s'ennuie, sous l'emprise de l'autorité maternelle très intransigeante, il trouve une échappatoire grâce à son professeur de français, Albert Keim, qui lui fait découvrir Mallarmé. Dés lors, Breton se passionne pour la poésie et plus particulièrement pour Baudelaire, Valéry, Rimbaud ; lui-même commence à écrire des poèmes. C'est à cette époque qu'il découvre aussi la peinture à travers les toiles de Gustave Moreau. 1913 : il débute des études de médecine. 1915 : ( février) il doit rejoindre un régiment d'artillerie, et pour essayer d'oublier le contexte de la guerre, la rigueur de la discipline militaire, il lit Rimbaud et Jarry. 1915 : ( juillet) il est affecté à l'hôpital de Nantes en qualité d'infirmier ( cf, N. " Nantes : peut-être avec Paris, la seule ville de France où j'ai l'impression que peut m'arriver quelque chose qui en vaut la peine. [...] Nantes, d'où peuvent encore me venir des amis, Nantes où j'ai aimé un parc : le parc Procé." ( 35) ) C'est là qu'il rencontre Jacques Vaché, jeune dandy provocateur qui se démarque par son refus des conventions sociales, qui fait preuve d'un humour décapant, une façon toute personnelle de dire sa haine de la guerre. Vaché lui fait découvrir Lautréamont ( " [...] j'ai toujours présent à l'esprit son inexorable " Tics, tics et tics" " ( 19). Dans Nadja, Breton évoque leur amitié et leur joie de vivre partagée : " [...] au temps où, avec Jacques Vaché, à l'orchestre de l'ancienne salle des " Folies-Dramatiques"....." ( 40) 1916 : Il rejoint le centre de neuropsychiatrie de