La connaissance malrucienne de la nécessité de la démocratisation culturelle L'évocation du terme "démocratisation culturelle" ou "culture pour tous" suscite l'action d'André Malraux en tant que ministre d'Etat chargé des affaires culturelles. Effectivement, ce que l'on retient de son action est la mise en place des Maisons De la culture dont le but était de décentraliser ce dit ministère et donc le patrimoine national en lui même, la démocratisation culturelle par le biais de ces maisons agira géographiquement, sociologiquement et par le bien culturel universel, ce que le ministre annoncera dans son intervention à l'assemblé nationale le 17 novembre 1959: « Il n’y a qu’une culture démocratique qui compte et cela veut dire quelque chose de très simple. Cela veut dire qu’il faut que, par ces maisons de la culture qui, dans chaque département français, diffuseront ce que nous essayons de faire à Paris, n’importe quel enfant de 16 ans, si pauvre soit-il, puisse avoir un véritable contact avec son patrimoine national et avec la gloire de l’esprit de l’humanité. Il n’est pas vrai que ce soit infaisable.».
La démocratisation culturelle se veut être une extension des publics, elle représente la formulation politique et sociologique d’une conception esthétique fondée sur la remise au goût du jour des œuvres du passé, par leur mise à disposition au plus grand nombre. Pour Malraux, le pouvoir de l’art était tel qu’il suffisait de favoriser sa manifestation, c’est dire si le devoir de l’Etat était de mettre à disposition tout ses moyens pour que l’art touche le plus possible de citoyens français. Des thèmes tels que les inégalités culturelles, les résistances sociologiques ou autres violences symboliques n’étaient pas pris en considération, tant le rayonnement de l’Art paraissait illimité. La démocratisation culturelle est le résultat de l’extension des moyens de diffusion artistique. Dans les années soixante, l’objectif de démocratisation culturelle se formulait