Anglais résumé de l'article les syndicats angers
Cet article de presse publié dans le quotidien « The Independent », le 9 avril 2006, écrit par Nanny Forston, intitulé « Le Géant de la technologie met en colère le syndicat à propos du plan de suppression de 1 200 emplois au Royaume-Uni », traite du licenciement de 1 200 employés britanniques de l’entreprise californienne CSC.
En 2005, la Société des Sciences Informatiques a signé un accord, dans lequel elle s’est engagée à ne pas licencier de main d’œuvre au Royaume-Uni, et à consulter le syndicat Amicus avant toute prise de décision concernant sa stratégie de mondialisation. Or l’entreprise n’a pas respecté cet accord puisqu’elle envisage de supprimer 1 200 emplois britanniques, dans le contexte d’un plan global du licenciement de 5 000 travailleurs en deux ans. Van Honeycutt, directeur de l’entreprise, a déclaré qu’il attend de ce remaniement d’effectif, une réduction des coûts de 150 millions en 2006 et 300 en 2007.
Le syndicat Amicus réagit très mal face à ce plan de restructuration car selon Peter Skype, responsable national d’Amicus, l’entreprise n’a pas du tout respecté leur accord de 2005. Il dit que « la main d’œuvre britannique a été pillée pour gonfler les prix d’action de la compagnie avant qu’elle ne soit vendue ». Selon lui, la CSC a prévu de procéder à des licenciements par le biais de licenciements volontaires. De plus, un porte parole de la CSC a refusé de confirmer le nombre d’emplois supprimés au Royaume-Uni, et a souligné à la place le nombre total d’employés de l’entreprise à licencier dans le monde.
La promesse de l’entreprise CSC de ne pas licencier de main d’œuvre au Royaume-Uni n’a pas été tenue. En effet, l’entreprise a décidé de supprimer 1 200 emplois britanniques sans consultation du syndicat, pour augmenter son chiffre d’affaire. D’ailleurs, le revenu de la CSC a presque doublé au cours des deux dernières années avec un chiffre d’affaires de 8 400 millions d’euros en