Annexes Atelier Nothomb
p. 2 / La biographie
Données biographiques dans le bon ordre
C’est à Kobe (Japon) qu’Amélie Nothomb voit le jour. Elle est le troisième enfant d’un ambassadeur belge et petite-nièce de l’homme politique Charles-Ferdinand Nothomb. Amélie est la descendante d’une illustre famille bruxelloise qui apporta autrefois la province du
Luxembourg au royaume de Belgique. Cependant, cette enfant est différente des autres.
Dans ce Japon aux multiples saveurs, qui sera le décor des trois premières années de sa vie,
Amélie découvre des êtres indispensables (sa soeur Juliette) ou totalement inutiles (les garçons !). Elle découvre également l’imperfection du monde au travers des trois carpes qu’elle doit nourrir quotidiennement. C’est dans la gueule des monstres que l’enfant se précipitera à l’annonce de la mutation de son père en Chine, esquissant sa première et dernière tentative de suicide. Arrivée en Chine, la famille Nothomb s’installe dans le quartier européen de Pékin. Amélie découvre un pays détruit par les « ventilateurs » (les communistes). Les autres enfants du ghetto ont eux aussi quitté leur jardin natal. Ils expriment leur révolte par la reconstitution, à leur manière, du conflit mondial de 39-45.
La famille Nothomb continue par la suite ses tribulations à travers le monde : à New York, au
Bangladesh, en Birmanie et au Laos. De cette vie mondaine, Amélie garde le souvenir d’une terrible solitude.
A 17 ans, Amélie Nothomb découvre son pays d’origine, la Belgique. Elle étudie la philologie à
Bruxelles. C’est aussi l’époque où elle commence à écrire. Très vite, cela devient une «nécessité vitale». Cette période sera caractérisée par une incompréhension et un rejet total de son entourage. Dans les années ’90, Amélie retourne au Japon et devient record mondial de « descension » du mont Fuji : 3776 mètres dévalés en quarante minutes ! Elle entre au service d’une multinationale japonaise en qualité de stagiaire. Au quarante-quatrième étage de la tour Yumimoto,