Antelme l’Espèce humaine
« Dehors, la vallée noir….... Qu’une espèce humaine »
Les années noires de l’Occupation ont provoqué chez les écrivains de cette époque une incertitude quant à l’avenir de l’Homme qu’ils ont exprimée, dans l’écriture par une forme de malaise, donnant lieu à un mouvement non concerté, l’Absurde. Ainsi, Robert Antelme publie-t-il en 1947 L’Espèce humaine où l’auteur tente de parler de la déportation de façon voilée, synonyme de déshumanisation. Dans l’extrait proposé, à partir d’une description renforçant la beauté et la cruauté, l’auteur met en exergue la radicalité de l’expérience de la déportation.
2/ LECTURE
Problématiques : qu’elle vision de l’homme Antelme propose-t-il ?
Qu’elle réflexion sur l’homme se texte dégage t il ?
Que dénonce ce texte ?
Peut –on parler de devoirs de mémoire dans ce texte ?

Pour répondre à la question « ………….. », l’étude s’attachera à LA RÉALITÉE HUMAINE DES CAMPS (I) pour aborder ensuite L’ABSURDITÉ DE LA CONDITION HUMAINE (II)

Transition : Antelme nous définit, l’espèce humaine selon sa conception en commençant par dénoncer l’horreur des camps

I/ La réalité humaine des camps
1/ Une horreur des camps euphémiser
La personnification de la nature qui prend d'emblée un aspect monstrueux avec "les arbres respirent" "les fleurs transpirent".
De plus l’asyndète (absence de connecteur logique) en début de texte provoque un malaise => traduit le vide de l’existence
De même tout semble mort, étouffé, caché. C'est comme si l'on ne voulait pas voir, pas dire comme le suggère "la vallée est noire" "aucun bruit".
En outre la phrase « la toute-puissance de l'arbre qui sera sûrement encore vivant demain » souligne le destin horrible qui attend les prisonnier : la mort.
Par ailleurs les conditions de vie entraine des problème de santés de plus en plus grave qui mènent une fois encore vers la mort comme le souligne le mot « pourrissent » et « pourrissement » caractérisant les déportée.
L’horreur des camps est