Anthologie Baudelaire
Nous poursuivrons notre étude avec le poème « L’Horloge», dans ce poème le poète exprime son angoisse face au temps qui passe. Dans cet anthologie, ce poème est illustré par un tableau de Harmen Steenwijck intitulé Vanité (1640).
Nous verrons également dans « L’Ennemi » que le poète prend conscience que le temps et l’ennui ne lui sont pas favorables. Il associe le temps aux saisons. Baudelaire regrette que celui-ci passe trop vite, qu’il l’empêche de finir ce qu’il a commencé.
Puis nous continuerons avec « Le Goût du Néant » où le poète s’habitue à l’ennui qui le hante. C’est un poème frappé de désespoir, personnel et particulièrement lyrique.
Enfin, nous fermerons cette anthologie baudelairienne sur « Spleen » « Je suis comme le roi d’un pays pluvieux,… »; Baudelaire y exprime son ennui auquel il n’y a qu’une fin funeste. Ce poème est également illustré, ici par l’« Enfant géopolitique observant la naissance de l’Homme nouveau », peinture de Salvador Dalì.
Notre anthologie illustre donc le thème du temps qui passe et qui laisse derrière lui le spleen, la mélancolie, parfois la nostalgie qui inspirent le poète et le conduisent dans un voyage d’idéalisation et d’exploration de la misère de l'homme.
Dans un premier temps nous définirons les caractéristiques du spleen baudelairien. Puis dans un second temps, nous verrons que le Temps anéantit le poète, qui laisse place à la mélancolie. Enfin, dans un dernier temps nous verrons que la poésie est, pour Charles Baudelaire, un moyen d’exister même si ce doit être au milieu des souffrances de la vie.
« Derrière les ennuis et les vastes chagrins
Qui chargent de leur poids l’existence brumeuse,
Heureux celui qui peut d’une aile vigoureuse
S’élancer vers