Anthologie imitation poétique
Le titre que j’ai choisi pour mon anthologie de poèmes : « l’imitation poétique » reflète parfaitement l’idée générale qui se dégage du corpus des six poèmes étudiés. En effet, j’ai analysé six poèmes, trois considérés comme « classiques » c’est-à-dire reconnus et ayant marqués l’histoire de la poésie et trois pastiches, ou parodies, bref les termes signifiant une imitation de textes d’un écrivain célèbre qui peuvent être à valeurs ludique, satirique, comique ou alors un parfait exercice de style ne cherchant pas forcement le « rire » mais bien au contraire l’hommage. Cette dernière notion peut paraître ambiguë tant la connotation du mot « parodie » est forte, confuse et généralement négative. Par exemple, la définition par analogie du Trésor de la langue française en rend compte « Imitation grossière qui ne restitue que certaines apparences. Synonyme : caricature. ».D’ailleurs, c’est ce double visage de la réécriture et de l’imitation divisé entre parodie voulant se moquer ou contester et le pastiche servant à rendre hommage qui m’a poussé à m’intéresser, analyser et comparer les différents styles et procédés d’écriture de chaque auteurs.
Revenons-en au choix du thème de base. Si j’ai choisi la parodie, c’est par l’étude que j’ai faite l’an dernier en seconde sur le poème que je présente dans cette anthologie, « Si tu t’imagines » de Raymond Queneau. Ce poème m’avait passionné et les préjugés que j’avais pu ressentir à la première lecture du poème ont vite disparu remplacés par du respect et de l’admiration. Je vais d’ailleurs justifier les poèmes choisis dans l’anthologie par ordre chronologique.
Le premier poème est celui de Malherbes « Il n’est rien de si beau » parodié par Berthelot « De toutes les laideurs ».Tandis que Malherbes dresse les louanges de la femme à travers un symbole Caliste, Berthelot lui en fait un blâme, un contre blason avec toujours un symbole,Francine. On peut se demander pourquoi