Cher lecteurs, au grand plaisir des adeptes des recueils poétiques des siècles passés, mais aussi pour ceux qui délaissent ces écrits qui paraissent vieillis et difficiles d’accès, je me suis permis de sélectionner quelques pièces ardentes et évocatrices connues ou parfois oubliées.
Vous retrouverez certains thèmes privilégiés, que l’on verra sous différents angles, qui parfois s’opposent, et parfois se complètent.
Cette anthologie a pour but de vous faire découvrir, entre autre, la nature vue par de grands auteurs lyriques, tel qu’Alfred de Musset et Guillaume Apollinaire, qui possèdent l’art de faire parler les saisons et les fleurs, et par contraste, l’Homme, seul être en mesure de nuire à cette douce nature, grâce à l’apport de certains poètes dans ce domaine, tel qu’Alphonse de Lamartine avec « Eternité de la nature, brièveté de l’homme » et Esther Granek, poétesse belge à esprit quasi misanthrope avec « T’es pas beau, l’humain ! » qui condamnent la vision de supériorité que porte l’être humain sur son environnement.
La visée des huit différents poèmes qui constituent le recueil convergent vers la même idée : L’homme n’est qu’une nuisance pour la nature, et qui plus est éphémère devant la grandeur de cette dernière,
J’espère que ce modeste recueil vous procurera du plaisir et changera peut-être vos normes sur le statut de notre espèce au sein de l’univers.
Poèmes :
Le vent nocturne, Guillaume Apollinaire
Le lac, Alphonse de Lamartine
A une fleur, Alfred de Musset
Sensation, Arthur Rimbaud
La Nature à l’Homme, Louise Ackermann
Eternité de la nature, brièveté de l’homme Alphonse de Lamartine
T’es pas beau, l’humain !, Esther