Anthologie
Je trouve cette thématique particulièrement intéressante à étudier. En effet, la mort est un sujet délicat à traiter et on ressent dans les poèmes choisis une sincérité de l’auteur. Ce dernier se livre à nous, il partage avec le lecteur ses émotions et inscrit sur le papier ce qu’il ressent. On obtient dès lors des confidences, des anecdotes parfois, qui témoignent d’un amour profond pour la vie. Les sept poèmes de cette anthologie nous immiscent directement dans le cœur des poètes.
Nous débuterons sur un poème de Pierre de Ronsard, intitulé Comme on voit sur la branche au mois de may la rose. Ce poème est une métaphore de la mort avec la floraison d’une rose, accompagné d’une certaine tristesse. Je l’ai illustré par un ensemble de fleurs mortes, en relation directe avec le contenu du poème.
Vient ensuite Le Squelette de Paul Verlaine. Ce poème se différencie des autres puisqu’il propose une fin heureuse, et un ton de défi vis-à-vis de la mort, personnifiée par ce squelette qui laisse les deux ivrognes continuer leur route. Je propose un montage ayant pour cœur une sculpture d’un squelette en position de réflexion qui reflète assez bien l’esprit du poème.
Nous continuerons avec Lamento, un second poème de Paul Verlaine, cette fois-ci beaucoup plus triste, avec une vision sérieuse de la mort. Il oppose la vie et le trépas, rappelant que tous les éléments les plus beaux de la vie ne suffisent à rappeler un être décédé. J’ai choisi comme illustration un tableau de Van