Antigone
-àPourquoi as-tu tenté d’enterrer ton frère ? (l-89)
a) Je le devais / je te l’avais interdit / Je le devais tout de même/Ceux qu’on enterre pas errent éternellement sans jamais trouver de repos….
b) C’était un révolté et un traître , tu le savais / C’était mon frère .
a) conflit de la conscience et de la loi sociale
-à la loi divine , religieuse , morale, non écrite face à la loi humaine , écrite .
Devoir moral cf. « Nous devons aller enterrer notre frère dit-elle à Ismène (l255)
Référence religieuse explicite l. 893-894.
b) La piété fraternelle :-à Devoir familial du sang. Polynice est un frère avant d’être un traître et un révolté .
(l.988): A Créon « Il faut que j’aille enterrer mon frère que les hommes ont découvert »
II – Obéissance à une pulsion personnelle (cause intérieure cachée)
- Créon démontre que son, geste était inutile , donc absurde car la garde présente rendait tout enterrement impossible -à Antigone le reconnaît
- Créon dépeint le service funèbre comme une comédie humaine absurde -à Antigone le reconnaît.
- Donc elle ne croit pas à la valeur religieuse des rites de l’inhumation.
- Pour Créon comme pour Antigone, les Dieux sont morts.
- Conséquence : elle n’a pas obéi à la loi religieuse.
-à Pourquoi fais-tu ce geste ? (l- 1017-1021) Pour les autres, pour ceux qui y croient
Pour les dresser contre moi ? – Non - Ni pour les autres – Ni pour ton frère –
Pour qui alors ? - Pour personne ! Pour moi .
-à Sentiment orgueilleux d’un devoir à accomplir vis à vis d’elle même.(honneur)
Polynice n’est que secondaire, un moyen d’affirmer sa ,personnalité si longtemps étouffée : une revanche contre son complexe d’infériorité
L’expression concrète de son égoïsme foncier (de ses goûts anarchiques) victoire sur les interdits sociaux et familiaux.(«