Antigone
Mythe [modifier]
Polynice qui est venu avec les armées d'Argos reprendre le trône de Thèbes à son frère Étéocle qui refusait l'alternance prévue, s'entretue avec son frère (voir guerre des sept chefs). Il a été déclaré « traître à la patrie » par le nouveau roi, leur oncle Créon. Celui-ci interdit sous peine de mort toute sépulture, condamnant ainsi l'âme de Polynice à l'errance. Antigone s'oppose, seule, à cette décision. Elle considère que la loi des dieux (qui la pousse à offrir une sépulture à son frère) est au-dessus de celle des hommes (représentée par l'ordonnance royale) : elle s'en va jeter quelques poignées de terre sur le corps de Polynice. Créon la fait emmurer vivante. Dans la tragédie de Jean Anouilh , le fiancé et cousin d'Antigone, Hémon, se tue à la suite de cette condamnation. La mère d'Hémon et femme de Créon se tue alors à son tour, laissant Créon seul et anéanti, sa décision de tuer sa nièce retournée contre lui. Créon seul au monde et anéanti se suicide alors en se noyant dans son bain .
Dans la mythologie grecque, Créon (en grec ancien Κρέων / Kréôn), fils de Ménécée et frère de Jocaste (la mère d'Œdipe), est roi de Thèbes, ville sur laquelle il régne à trois reprises : après la mort de Laïos, après la disgrâce d'Œdipe et après la mort d'Étéocle (fils d'Œdipe).
Marié à Eurydice, il en a plusieurs enfants, notamment Mégara (qu'il donne en mariage à Héraclès), Hémon (fiancé d'Antigone, qui se donne la mort à sa suite), Lycomède (qui prend part à la guerre de Troie), Créüse[réf. nécessaire], et Ménécée.
Kréôn, nouveau roi de Thèbes, après avoir proclamé se vouer au bien de la cité, prend sa première décision politique et celle-ci vise spécifiquement ses nièces, particulièrement Antigone