D’abord, le devoir d’Antigone est un devoir divin, un devoir moral qui l’oblige à suivre le chemin de la vérité. D’une part, Antigone démontre son inflexibilité dans son accomplissement de son devoir familial : «Je suis là pour vous dire non et pour mourir.» Dans cet extrait, on comprend bien la détermination d’Antigone dans son désir d’enterrer son frère. Elle va contre la loi et elle assume les conséquences que ses actions révoltes entraînent. Dans le contexte sociohistorique, Antigone, un personnage mythique de l'Antiquité, est le symbole de la Résistance de la nation française pendant l’occupation allemande en France. D’autre part, l’accomplissement de la vérité donne la puissance du vrai bonheur: « Moi, je ne suis pas obligée de faire ce que je ne voudrais pas!... moi, je suis la reine. » Dans cet extrait, Antigone exprime sa liberté de suivre le chemin de la vérité. La métaphore de la reine montre que l’exercice de son devoir donne Antigone la sérénité de la puissance à faire ce qu’elle veut.
Ensuite, le devoir de Créon est un devoir de la patrie. D’une part, c’est une conception du pouvoir. Comme le roi de son État, Créon est obligé de prendre le pouvoir pour assurer le bien-être de son peuple : « Il faut pourtant qu’il y en ait qui mènent la barque… et on tire dans le tas, sur le premier qui s’avance ». Dans cet extrait, l’auteur utilise la métaphore filée de la Navire de l’État pour montrer le devoir de Créon d’être le chef de son peuple et exercer le pouvoir nécessaire pour le fonctionnement de système de l’État malgré les victimes inévitables isolées. D’autre part, Créon fait ce qu’il doit faire, mais ne pas ce qu’il veut faire, il n’a pas de choix, il ne trouve pas son bonheur. Pour Créon, l’exercice du pouvoir s’oppose à son bonheur, il n’a pas de plaisir à le faire: « Ce n’est même pas une aventure, c’est en métier pour tous les jours et pas toujours drôle, comme tous les métiers. Mais puisque je suis là pour le faire, je vais le faire ». Dans