Apollianire

964 mots 4 pages
Biographie

Sa mère, Angelika Kostrowicka, née à Nowogródek (dans le grand-duché de Lituanie, aujourd'hui Navahrudak en Biélorussie) est issue de la noblesse polonaise, et son père est un officier italien, Francesco Flugi d'Aspermonte. Arrivé à Monaco en 1897, Guillaume est inscrit aux lycées de Cannes et de Nice. En 1899, il passe l'été dans la petite bourgade wallonne de Stavelot, un séjour quitté à « la cloche de bois » : ne pouvant payer la note de l'hôtel, Wilhelm et son demi-frère Alberto Eugenio Giovanni doivent quitter la ville en secret et à l'aube. L'épisode wallon féconde durablement son imagination et sa création. Ainsi, de cette époque, date le souvenir des danses festives de cette contrée (« C'est la maclotte qui sautille ... »), dans Marie, celui des Hautes Fagnes, ainsi que l'emprunt au dialecte wallon.

En 1901 et 1902, il est précepteur pour la vicomtesse Elanor de Milhaud. Il tombe amoureux de la gouvernante anglaise Annie Playden qui refuse ses avances[3]. C'est la période « rhénane » dont ses recueils portent la trace (La Lorelei, Schinderhannes). De retour à Paris en août 1902, il garde le contact avec Annie et se rend auprès d'elle à deux reprises. Mais en 1905, elle part pour l'Amérique. Le poète célèbre sa relation avec Annie et la douleur de la rupture dans de nombreux poèmes, dont Annie et La Chanson du mal-aimé.

Entre 1902 et 1907, il travaille pour divers organismes boursiers et commence à publier contes et poèmes dans des revues. En 1907, il rencontre l'artiste peintre Marie Laurencin, avec laquelle il entretient une relation chaotique et orageuse. C'est à la même époque qu'il décide de vivre de sa plume. Il se lie d'amitié avec Pablo Picasso, André Derain, Edmond-Marie Poullain, Maurice de Vlaminck et le Douanier Rousseau, se fait un nom de poète, de journaliste[4], de conférencier et de critique d'art. En septembre 1911, accusé de complicité de vol parce qu'une de ses relations a dérobé des statuettes au Louvre, il est

en relation

  • apollinaire
    364 mots | 2 pages
  • apollinaire
    1520 mots | 7 pages
  • Acouphène
    3293 mots | 14 pages
  • Apollinaire
    1246 mots | 5 pages
  • Apollinaire
    293 mots | 2 pages
  • apollianaire
    355 mots | 2 pages
  • Apollinaire
    2148 mots | 9 pages
  • Apollinaire
    359 mots | 2 pages
  • Apollinaitr
    625 mots | 3 pages
  • Apollinaire
    504 mots | 3 pages
  • apollinaire
    327 mots | 2 pages
  • Analipide
    1593 mots | 7 pages
  • Akhénaton
    1353 mots | 6 pages
  • Aphasie
    8134 mots | 33 pages
  • Analays
    61937 mots | 248 pages