Apollinaire , alcools , nuit rhénane
Introduction,
« Nuit Rhénanes » appartient aux neufs poèmes rassemblés sous le titre de RHENANES. Ce sont des poèmes inspirés par le séjour du poète en Allemagne (1901-02) et plus particulièrement sur les bords du Rhin. Ap à découvert une source d’inspiration non seulement dans le Rhin et les paysages, mais aussi dans les légendes germaniques. Doubles aspect qui apparait dans le poème, qui joue sur l’opposition réalité/légendes Rhénanes.
I) L’univers fascinant des légendes.
Thème ivresse présent.
-dans le lieu : sans doute une taverne au bord du Rhin
-Rhin célèbre aussi par vin blanc
-Lexique verre, vin, renforcé par « plein »
-Vision vacillante et incertaine ; mouvement connoté par trembleur (et non tremblant : adj et non part présent, tremblement qui semble faire partie de l’essence même de ce vin), flamme, tordre, plus mouvement ondulatoire des longs cheveux.
-Impression de mouvement vibratoire renforcé par
Les sonorités : allitérations en v/f, et liquides l et r ;
Le rythme ternaire du 1er vers ; enjambements sur l’hémistiche aux vers 1, 2 et 4.
Atmosphère de mystères donnée.
-Par le moment : la nuit et sa lumière étrange : flamme, lune ; éclairage mystérieux ; mystère des nuits de pleine lune
-Chiffre magique sept
-Magie inquiétante
Des cheveux trop longs (un hémistiche entier pour les évoquer)
De couleur étrange (lueurs macabres sous la blancheur de la lune, peuvent faire penser à des algues)
De ce mouvement violent et dément, tordre.
-Impression de magie corroborée par le rythme lent.
Longueur de l’alexandrin renforcée par le double enjambement (v 2-3-4), et nombreuses consonnes nasales et voyelles nasalisées : effet d'écho tout au long de la strophe.
-Renforcée par l ‘évocation de la « chanson lente »ds le vers 2,
La strophe entière construite sur une mise en abyme.
-Le « je » de poète (mon verre) et sa parole (écoutez : s’adresse à un interlocuteur, mais lequel ? nous ?) s’efface pour