Apologie de socrate platon
1) Socrate parle de la manière la plus logique possible, en utilisant les mots qui lui «viennent à l'esprit ». Il n'use pas de tournure spécifique pour emporter à tout prix l'adhésion de ses interlocuteurs. Socrate parle de la manière la plus juste possible, afin d'exposer clairement ses idées. Il cherche à convaincre de manière logique et réfléchie, en présentant ce qu'il considère être la vérité.
La façon de parler que Socrate critique est la façon de parler des rhéteurs et des «discoureurs ». Ces derniers cherchent à persuader en utilisant un langage qui touche aux sentiments et aux émotions de l'auditeur. Ces personnes manipulent le langage afin de persuader : l'adhésion de l'interlocuteur n'est alors pas réfléchie.
Les plus anciennes accusations vont donc être plus difficiles à réfuter par Socrate car elles ne se fondent pas sur la vérité : paradoxalement, les détracteurs ont montré Socrate comme un « redoutable discoureur » pour le décrédibiliser, alors que ce sont justement les accusateurs qui usent d’une utilisation manipulatrice du langage.
Les Athéniens se sont laissé persuader, et pour certains depuis leur plus jeune âge : il va donc être difficile pour Socrate de réfuter ces accusations face à un public qui a été trompé et influencé depuis un âge où ils étaient « les plus crédules ».
2) Socrate rencontre de l’inimité pendant son enquête car il tente de vérifier l’oracle en démontrant que les hommes à qui il s’adresse croient détenir un savoir, alors qu’en réalité, leur savoir reste toujours très limité, qu’il s’agisse d’hommes politique, de poètes ou d’artisans.
Socrate les met à l’épreuve et se rend à chaque fois compte que leur savoir n’est pas entier : ses interlocuteurs éprouvent alors de l’hostilité envers Socrate car la conclusion qu’il tire de son enquête leur déplait. Ils voient Socrate comme un pédant qui prétend mieux savoir qu’eux, alors que son savoir vient justement du fait qu’il est le seul à