Apologue

495 mots 2 pages
Histoire de l'apologue[modifier]

C'est le grec Ésope qui est considéré comme le fondateur du genre. Cet ancien esclave, qui aurait vécu au VIe siècle av. J.-C., a laissé quelques centaines de fables mettant en scène des animaux et développant une morale facile à comprendre. L'apprentissage des fables d'Ésope faisait partie de l'enseignement de base des jeunes grecs de l'Antiquité, et La Fontaine considère l'auteur comme "l'oracle de la Grèce". La tradition ésopique est aussi parvenue grâce à La Fontaine par le truchement (fait de servir d'intermédiaire) du fabuliste latin Phèdre au Ie siècle et par l'humanisme au XVIe siècle qui a donné des traductions et des imitations des fables antiques. Mais si La Fontaine reconnaît ce modèle, il s'approprie le genre de la fable pour lui donner des caractéristiques particulières.
Fables et paraboles antiques[modifier]

L'Antiquité a connu deux formes essentielles d'apologue : les fables en prose du grec Esope (VIe siècle av. J.-C.), en vers du latin Phèdre (Ier siècle ap. J.-C.) et les paraboles de l'Évangile. Les premières utilisent très souvent des animaux comme personnages. Les secondes mettent en scène des êtres humains à qui se trouve délivré un enseignement moral issu des paroles du Christ.
Les fables à l'époque classique[modifier]

Délaissée au profit du fabliau pendant le Moyen Âge, la fable connait un grand succès à l'époque classique : Jean de La Fontaine puise à toutes les sources antiques et à des sources orientales plus récentes - le fabuliste indien Pilpay - pour composer des textes dont la vocation éducative est clairement définie dans la préface. Au siècle suivant, Jean-Pierre Claris de Florian compose lui aussi des fables, mais ce genre semble avoir atteint son sommet avec Jean de La Fontaine ; et après le XVIIIe siècle, seuls quelques écrivains s'en inspirent, pour en faire des pastiches ou des parodies, comme Victor Hugo, Tristan Corbière et, au XXe siècle, Jean Anouilh et Raymond Queneau.
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